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Les Thérapies Brèves

Cette thérapie est née aux États-Unis, dans les années d'après-guerre. Elle est le fruit d'un travail de recherche mené par l'Ecole de Palo Alto en Californie.

 

Elle se différencie de la psychanalyse ou de la psychologie, en ce sens que, comme l'évoque son nom, sa durée est limitée dans le temps : en général, une thérapie brève dépassera rarement le nombre de 10 séances alors qu’une psychanalyse ou une psychothérapie classique peuvent aller de plusieurs semaines à un an et parfois plus.

 

Cette forme récente de travail sur soi ou communication est très surprenante, dans la mesure où elle repose essentiellement sur la recherche de solutions et l'atteinte de résultats le plus rapidement possible.

Ainsi, les psychopraticiens* en thérapies brèves se distinguent par l'utilisation de différentes méthodes (l’hypnose ou la PNL sont les outils de prédilection mais également la thérapie systémique ou intégrative, le DNR, l'EMDR, ou le tapping, par exemple) qui concourent toutes à produire les effets voulus.

 

Avec les thérapies brèves, il ne s'agit pas de résoudre un problème mais de créer une solution ou de considérer la solution comme déjà là et parvenir à construire celle-ci.

 

L'effort du thérapeute en TBOS s'oriente donc en premier lieu sur les réussites des sujets face aux problèmes, les compétences, ressources et forces,  plutôt que sur ces ratages ou  difficultés. La personne a déjà la réponse à sa difficulté et non le thérapeute.

Les thérapies brèves orientées solution (TBOS) font partie d'un courant historique des thérapies stratégiques. Elles sont utilisées en thérapie familiale autant qu'individuelle.

Quoi qu'il en soit, le changement sera inexorable et permanent, et les solutions concrètes existent déjà (dans les périodes où le problème n'existe pas).

 

Les thérapies brèves appartiennent au domaine de la psychothérapie comportementale. Elles traitent, sur une durée réduite, un certain nombre de troubles et sont une bonne réponse pour les personnes qui n'ont pas le temps de suivre un programme long et astreignant et dont les troubles qu'ils rencontrent ne nécessitent pas forcément une thérapie de longue haleine :

On ne traitera pas par thérapies brèves des pathologies lourdes qui restent du domaine réservé à la psychiatrie ou à une psychanalyse plus longue.

 

Tout naturellement, les thérapies brèves se sont imposées dans de nombreux autres secteurs, comme le coaching, le management, la communication, les thérapies familiales...

Présupposés des Thérapies Brèves Orientées Solution :

  • Si ce n'est pas cassé, ne réparez pas.

  • Une fois que vous savez ce qui marche, refaites-le.

  • L’inconscient est un réservoir de ressources.

  • Chacun possède toutes les ressources nécessaires pour effectuer les changements désirés.

  • Il n’y a pas d’erreurs, seulement du feed-back, c’est-à-dire de l’information en retour, de l’apprentissage.

  • La confusion est la porte d’entrée à la réorganisation des perceptions.

  • Si ce que vous faites ne marche pas, faites n’importe quoi d’autre.

  • Notre attitude n’est pas ce que nous sommes, nous ne sommes pas ce que nous faisons.

  • A chaque instant, une personne fait le meilleurs choix qui est à sa disposition.

  • Il y a une intention positive dans chaque comportement.

  • Il est plus aisé de se changer soi-même que de changer les autres.

  • Un choix est meilleur qu’un non choix.

  • Troubles fonctionnels du sommeil, de la mémoire,

  • Enurésie, sudation excessive…

  • Dépression, angoisses, anxiété, surmenage, crises de milieu de vie

  • Processus de deuil ou séparations difficiles, syndrome de stress post-traumatique  (SPT),

  • Colère, culpabilité

  • Troubles du comportement alimentaire (TCA), Problèmes de poids

  • Dépendances et addictions (alcool, drogues, tabac, jeux, ordinateur),

  • Phobies, peurs, cauchemars, TOC légers

  • Douleurs chroniques ou aiguës

  • Tensions physiques

  • Amélioration des potentiels : concentration, préparation aux examens, manque de confiance en soi, motivation, gestion du stress,

  • Blocages, problèmes de gestion de nos émotions, peur du contact, tensions professionnelles et relationnelles

  • Troubles psychosomatiques : asthme, migraines, problèmes de peau, ulcère, bégaiement...

*(Un psychopraticien est un professionnel de la psychothérapie

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